Voici des réactions de responsables syndicaux de Florange
à la visite du président François Hollande sur le site mosellan
:
- Yves Fabbri, CGT Florange: "On lui a dit ce qu'on pensait. Il est
certain qu'il y a une incohérence entre son intervention sur la camionnette
(durant la présidentielle), et aujourd'hui. On demande d'avoir des garanties sur
le site de Florange, aujourd'hui il n'y a eu aucune garantie. Si demain il y a
une relance de la demande d'acier, on ne pourra pas y répondre, car nos hauts
fourneaux sont à l'arrêt, sans investissement, sans maintenance. Nous ce qu'on
demande c'est que le centre de recherche soit lié à nos hauts fourneaux,
aujourd'hui c'est pas le cas, c'est très vague" (sur i>TELE)
- Pierre
Damiani (CFE CGC): La réunion "s'est très bien passée. C'était très détendu,
chacun s'est exprimé librement, pas virilement mais en toute franchise". C'était
une réunion "franche et respectueuse" (déclaration à Florange)
- Lionel
Burriello, CGT: "Nous, à la CGT, on ne freine en rien les projets d'avenir, mais
concernant les salariés sur le site, on n'a rien à se mettre sous la dent". "On
n'a toujours aucune garantie que Florange puisse être pérenne dans les années à
venir". La rencontre a été "satisfaisante sur la forme", "mais sur le fond on se
limite à l'aspect recherche", et selon lui, entre recherche et applications
industrielles, "il y a de l'eau qui coule sous les ponts". (déclaration à
Florange)
- Fredéric Weber, FO: La plateforme de recherche est "un
élément mais pas l'annonce du siècle". "L'avancée la plus importante
aujourd'hui, c'est que le président a annoncé qu'il suivra personnellement le
dossier Florange". "Mais on jugera aux actes (...) Aujourd'hui, on a un petit
espoir, mais la confiance reste à restaurer". (déclaration à Florange).
Le Figaro du 27 septembre 2013
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