mercredi 6 mars 2013

METZ ! LE 05 MARS 2013 !

A l’appel de la CGT, FO, FSU et Solidaires, épaulés par le Front de Gauche et quelques élus PS, « plus de 200 000 personnes réparties dans 175 cortèges ont manifesté à Paris et dans le reste du pays », un « véritable succès », selon la CGT et FO. Le défilé parisien a rassemblé 9 000 personnes, selon la police, 30 000, selon la CGT.

« Tous les paragraphes de l’accord consistent à fragiliser les salariés, à remettre en cause le contrat de travail », a affirmé à Paris Bernard Thibault, numéro un de la CGT. « On veut influencer la réflexion des parlementaires. C’est un premier rendez-vous. On ne va pas laisser ce texte en l’état », a-t-il prévenu.

« Nous allons continuer notre pression sur les parlementaires » , a renchéri Jean-Claude Mailly, numéro un de FO, qui, une première, manifestait en tandem aux côtés de son homologue de la CGT.

L’autre grande centrale, la CFDT, signataire de l’accord, était prise pour cible : « Avec FO et la CGT, sénateurs et députés, dites non à l’accord Medef-CFDT », scandaient les manifestants.





Des parlementaires de l’aile gauche du PS étaient là : la sénatrice Marie-Noëlle Lienemann est venue dire son « soutien à ces organisations qui représentent plus de salariés que les signataires de l’accord. Un accord en absolu déséquilibre en faveur du patronat. Nous proposons de l’amender ». « Je respecte l’accord conclu mais je ne serai pas un greffier. Je veux pouvoir rééquilibrer le texte », a abondé le député PS Jérôme Guedj.

Les leaders du Front de gauche étaient aussi présents. « On n’a pas élu des députés pour avaliser les écrits du Medef », a tonné Jean-Luc Mélenchon.

Le projet de loi sur « la sécurisation de l’emploi », transcription fidèle par le gouvernement d’un accord paraphé le 11 janvier par le patronat et trois syndicats – CFDT, CFTC, CFE-CGC- sera présenté au Conseil des ministres aujourd’hui. Le débat à l’Assemblée s’ouvrira début avril en procédure d’urgence et se poursuivra au Sénat fin avril. « Début mai ce texte sera applicable », selon le ministre du Travail Michel Sapin.

Le gouvernement insiste pour que « l’équilibre » du texte soit maintenu. Il y va de la « crédibilité » de la méthode gouvernementale, a prévenu le chef de file des députés PS, Bruno le Roux. R.L. du 06/03/2013

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