Ce pacte est une nouvelle traduction des politiques d’austérité menées par le gouvernement au nom du traité budgétaire européen. Son objectif est dans ce cadre exclusivement de réduire les dépenses et les déficits publics et de baisser le coût du travail au prétexte d’une meilleure compétitivité des entreprises.


Le chef de l’État et le gouvernement continuent sans état d’âme à prodiguer largesses et cadeaux fiscaux et sociaux aux entreprises ; cadeaux qu’ils vont faire payer aux travailleurs et à leurs familles par la remise en cause de la Protection sociale et des Services publics et par la dégradation de leur pouvoir d’achat.
En effet, au travers de la suppression de la cotisation patronale d’allocations familiales, ce sont 30 milliards d’euros qui devront être supportés d’une manière ou d’une autre par les salariés : de la même manière par exemple que les 20 milliards du CICE qui sont ou seront financés à hauteur de 10 milliards d’euros par l’augmentation de la TVA.
En expliquant qu’il fallait réduire le coût du travail et dans le même temps en finir avec « les excès et les abus de la Sécurité sociale », le président de la République a décidé de porter un coup fatal à la Sécurité sociale, celle issue du Conseil national de la résistance : la Sécurité sociale qui permet à tous les travailleurs et leurs familles de faire face aux aléas de la vie en fonction de leurs besoins et de contribuer à la solidarité ouvrière en fonction de leurs moyens.
Ce cadeau de 30 milliards accordé aux entreprises est un nouveau hold-up commis conjointement par le gouvernement et le patronat sur le salaire différé qui est le pilier de la Protection sociale. De la même manière la réduction de 50 milliards des dépenses publiques programmée est un véritable coup de massue sur les Services publics, les fonctionnaires et les travailleurs.
Les organisations syndicales FO, CGT, CNT de Moselle considèrent qu’il faut en finir avec cette logique libérale du gouvernement et du patronat, qu’il faut stopper à tout prix cette politique de baisse du coût du travail, de destruction budgétaire qui va accentuer les coupes claires dans l’ensemble de la Fonction publique, d’État, hospitalière et territoriale, et qui surtout va rendre impossible toute croissance et de ce fait augmenter de manière considérable les destructions d’emplois et le chômage.
Alors que les salariés et militants syndicalistes s’opposent à cette politique d’austérité, ils ne cessent de subir la répression de l’État et du patronat. C’est pourquoi les organisations syndicales de Moselle revendiquent l’amnistie sociale, civile et pénale pour les militants menacés. Rappelons que les voyous ne sont pas les travailleurs qui combattent, mais bien les patrons qui profitent !
Pour les organisations syndicales de Moselle FO, CGT, CNT il n’y a pas d’autre issue que de construire le rapport de force et préparer les conditions de la grève interprofessionnelle.
Dans ce cadre, elles appellent leurs syndicats à s’inscrire résolument dans le mouvement du 18 mars 2014, à se rencontrer pour définir leurs cahiers de revendications et à appeler à la grève dans toutes les entreprises et administrations de Moselle :





Les organisations syndicales FO, CGT, CNT appellent tous les salariés en grève le 18 mars à se rassembler dans leurs entreprises ou administrations et à rejoindre la manifestation départementale à Metz :
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